Greenwashing durable.

Max Pinsard
14 min readApr 15, 2020

Texte préparé pour un guide sur l’écoblanchiment (greenwashing) en mode démonstration par l’absurde. Toute impression d’ironie* n’est que fortuite…

*les passages en italique ne sont pas ironiques, le reste à vous de juger ;)

Technologie

L’électrification des transports et les avancées technologiques en général demandent des nouvelles ressources donc de perpétuer l’extractivisme et ses impacts [7,8], il est donc avisé de faire ce choix. Pour la perspective écologique, on verra plus tard ! Ces petits contretemps (érosion de la biodiversité et des sols, flux biochimiques) seront de toute façon corrigés après, par toujours plus de technologies. L’Homme s’apprête enfin à avoir une main-mise sur la nature, à reprendre le contrôle de la “salle des machines” du système Terre [12] ! La géo-ingénierie, voilà l’avenir : le climat se réchauffe ? On lui dit de se refroidir ! Les moyens sont légions : miroirs géants, diffusion d’aérosols… Les mauvaises langues vous diront qu’il faut ré-asperger des particules (qui tombent au sol) tous les ans pour maintenir l’effet [12], d’accord, mais il faut noter qu’ils sont surtout jaloux de ne pas y avoir pensé eux-mêmes ! Vu le progrès technologique actuel, on aura sûrement trouvé un moyen pour qu’elles restent de façon permanente dans l’atmosphère, moyennant seulement une couleur du ciel et une luminosité un peu différentes. Quand on aura maîtrisé la fusion nucléaire, on aura assez d’énergie pour construire des structures géantes qui gèrent la luminosité incidente. Et, non, un tel accès à l’énergie ne se traduira pas en une course à l’armement [16]. L’humain est raisonnable quant à la maîtrise d’une nouvelle source d’énergie, la preuve : on a passé le XXe siècle (quasi) indemne !

Les technologies de l’information vont en plus bientôt permettre de tout mesurer : capteurs partout et data à profusion, de quoi connaître en temps réel l’état de notre monde, et donc d’agir sur les points qui déconnent ! La nécessité d’extraire exponentiellement des matériaux de stocks non-renouvelables [8], de moins en moins concentrés, et de surcroît non recyclables [8], n’est qu’un détail face à la perspective de la “smart planet”. Nos nouveaux algorithmes d’intelligence artificielle résoudront ces inconvénients. Et n’écoutez pas les pessimistes qui vous font miroiter la dépense (supposée gigantesque) d’énergie associée ! Nul ne peut s’opposer au cours de l’Histoire, si nous ne développons pas tout ceci, les Chinois le feront et nous serons leurs esclaves ! Il est ainsi nécessaire de jeter tous ces Ivan Illich, Jacques Ellul, Schumacher et Mumford. Certes leurs prédictions (asservissement des technologies, non-soutenabilité) se réalisent pour l’instant, mais ils n’avaient pas anticipé l’avènement de la Singularité [8], les cons !

“Solutionnisme”

Les mouvements écolos traditionnels, et surtout les politiciens, chérissent énormément la notion de “solution” aux problèmes écologistes. Et ça marche ! Car il faut bien raconter de belles histoires aux gens, sinon c’est la déprime. Il ne faudrait surtout pas laisser penser qu’à problèmes compliqués, solutions complexes. Si à peu près toutes les actions écolos ont échouées les 50 dernières années, c’est seulement la faute des politiciens (les précédents bien-sûr, pas nous, hein), et du manque de foi des citoyens, qui se méfient de la Science, des technologies, et du progrès. Il n’y a qu’à voir le cours de l’Histoire : on découvre de nouveaux continents, on invente des machines incroyables, on marche sur la Lune … Et n’allez pas me dire que c’est couplé à un accès croissant aux énergies fossiles : c’est le génie humain qui est à l’œuvre, notre capacité d’adaptation ! Oui, les changements climatiques risquent de faire passer la transformation du climat à 5°C/siècle comparé aux 0.05°C/siècle du passage à l’Holocène, c’est un facteur ×100, et alors ? On s’adapte vous dis-je ! Il y a forcément une solution, car on en a toujours trouvé. Certains clament haut et fort que cette fois c’est diffèrent, que l’extinction serait massive , que les problèmes sont globaux, et vont tous surgir en même temps [11], mais ce n’est qu’un détail ! La mondialisation nous rend plus forts, on est tous connectés pour résoudre le problème.

Quand j’entends dire que penser “qu’il y a forcément une solution” n’est pas prouvé, que c’est une croyance, les bras m’en tombent ! Qu’est-ce qu’ils voudraient ces gens-là ? Qu’on fasse le raisonnement inverse : sonder le réel et l’état du monde pour trouver des pistes réalistes ? Parler de leviers d’actions, d’opportunités concrètes ? Mais ça demanderaient d’impliquer tous les citoyens, de faire de la pédagogie ! Il faut raison garder, écoutons les experts qui nous fournirons des solutions, et qui nous permettrons en plus de continuer à faire du profit : c’est ça la démocratie.

Découplage de l’économie

La finitude des ressources sur Terre [11] ne limitera pas pour autant la croissance économique dans le futur, tout simplement car elle ne l’a jamais fait : “on a pas quitté l’age de pierre par manque de pierre !” (et je dis cela sans aucune démagogie …). Bon après les dépressifs en tout genre alertent sans arrêt qu’on commence à voir les limites du monde physique [23], mais ils n’ont pas considéré la révolution numérique et la nouvelle économie 2.0, celle des services : on pourrait très bien découpler flux physiques et croissance du PIB, on est déjà en train de le faire (enfin, on était, un peu, enfin c’est pareil !). N’en déplaise à Jancovici, même si historiquement le PIB d’un pays a toujours augmenté linéairement avec son usage de l’énergie [3], cela ne stipule en rien l’évolution future de la courbe. Ce n’est pas parce qu’une tendance semble se vérifier depuis le début de la Révolution Industrielle qu’elle le sera encore dans 10 ans : demain sera vertigineux, je le rappelle !

Regardons encore les discours alarmistes : “il fallait consommer un baril de pétrole pour en extraire 100 en 1900, et de nos jours, on en obtient plus qu’une dizaine en moyenne avec le même baril brûlé (cf TRE, ERoEI en anglais).” Et c’est là qu’ils vous sortent leur histoire de “recouplage” [8], par simple esprit de contradiction, car ils n’aiment pas le découplage. A les écouter on dépendrait de plus en plus en notre capacité à capter de l’énergie [17] et des matériaux [22], et au système Terre dans son ensemble : du délire !

Effet rebond

Les décroissantistes suicidaires ont inventé un nouveau point Godwin : “l’effet rebond” [13]. Si une discussion sur l’écologie se poursuit suffisamment longtemps, il arrive toujours un moment ou un de ces énergumènes vous citent ce fameux effet “rebond”, mettant fin à la controverse par argument d’autorité. De quoi s’agit-il exactement ?
Formulé à la base par Jevons en Angleterre sur la question du charbon [4], c’est l’idée comme quoi toute amélioration de l’efficacité d’un processus entraîne in fine une plus grande consommation de la ressource en question (ou une plus grande pollution, ou tout autre effet combattu), venant ainsi annuler voire empirer la raison initiale de l’amélioration [23].
Même si cette réflexion est probablement intéressante, elle ne doit pas retenir notre attention pour autant : si on devait en tenir compte, on ne pourrait plus innover du tout ! Plus AUCUNE amélioration ne serait louable ! En plus cette pensée est toujours en pente glissante vers la Décroissance, j’en tiens pour preuve leur fameux “effet dé-bond” ! [13]
Si on s’en tient à notre raisonnement Schumpeterien, qui a fait ses preuves, il faut au contraire continuer à multiplier ces effets rebonds, car ce n’est que par une surenchère vers le haut que l’on peut s’en sortir. Les futures générations, armées de l’IA et des ordinateurs quantiques, sauront bien résoudre ce problème tout-à-fait mineur. A méditer…

Économie circulaire

Puisque le recyclage montre quelques limites [14], des voix se lèvent pour retourner à une pratique moyenâgeuse : la consigne. Mais elles ne spécifient pas que des infrastructures et un système adéquat doivent être mis en place, ainsi que beaucoup de coopération et efforts de la part des citoyens (cf les pays “progressistes” scandinaves). On nous bassine déjà avec le “bac de recyclage”, où on ne sait jamais bien quoi y mettre, il faudrait en plus se taper un autre tri encore plus minutieux. De toutes façons, je ne vois pas pourquoi on inciterait à la consigne : l’exemple des bouteilles de bières consignées au Québec montre bien qu’une économie parallèle se met toute seule en place (c’est ça la force du capitalisme !), et permet aux clochards d’avoir un peu de revenu. Pas besoin d’embêter monsieur-tout-le-monde…

De plus, lors du “recyclage”, les cas où le contenu est simplement mélangé aux autres déchets en bout de chaîne sont légions [18]. Les centres de tri fonctionnent bien sur certains déchets spécifiques, mais la détérioration de ces derniers (ou leur souillure) peut rendre le procédé inefficace. Il faudrait que chaque consommateur lave ses déchets plastiques et les jette d’une certaine manière (en évitant les mélanges par exemple) : vous imaginez le temps perdu ? Alors que des technologies de tri par faisceaux lasers émergent ? Il faut juste être patient.
Également, il paraît que très peu de déchets seraient recyclés, même les matières “simples” comme le métal [14] : et c’est là qu’on cible généralement les choix marketing, par exemple la peinture sur les métaux (conserves, canettes) qui obligeraient à des attaques chimiques polluantes et coûteuses, ou les verres colorés qui contiendraient des métaux rares divers en infimes quantités [8]. Enfin bon, il faut quand-même rappeler que ça ne représente en fin de compte même pas quelques centimes de $ par appareil, pas de quoi en faire un drame. Pour l’instant les déchets sont majoritairement incinérés, donc valorisés, certes avec émissions de carbone et polluants, mais l’autre solution serait de les enfouir sans récupérer d’énergie : faites votre choix ! Heureusement, on fait ça chez nos voisins pauvres, faut pas déconner. Et si tout ça ne vous plaît pas, libre à vous de devenir “zéro déchet” [19], mais venez pas faire la leçon à ceux qui n’ont pas le temps !

Enfin, les “macro”-plastiques ne sont pas l’unique problème : en analysant les eaux océaniques, on se rend compte que près de 50% des microplastiques sont “primaires”, càd qu’ils ne proviennent pas de la décomposition de plastiques plus gros, mais sont directement produits tels quels. D’où viennent-ils ? 1/3 provient des textiles synthétiques (lorsqu’on les lave en machine), un autre 1/3 des pneus des véhicules, un quart des poussières de villes et les reste en majorité des peintures sur routes et bateaux. [10] Et oui ! Tout ça s’use, il faut bien que la matière aille quelque part. Le recyclage ne peut pas dans tous les cas rendre un matériau de la même qualité qu’initialement, de plus cela requiert de l’énergie. Donc il faudrait arrêter de cibler sans cesse les industriels du plastique, puisqu’une grosse partie du problème est ailleurs : commençons par faire des pneus qui s’usent moins par exemple, en plus cela créera de l’emploi. Vous imaginez remplacer tous les pneus en circulation dans le monde ? Un défi rude mais enjouant !

Certains auteurs stipulent que la dégradation d’énergie limiterait la faisabilité d’une économie circulaire :

« Les analyses de cycle de vie (ACV) le confirment systématiquement : le transfert de pollution massif en amont et en aval du cycle de vie du produit ou du service technologique high-tech pérennise le paradigme extractiviste de notre société et disqualifie la fiction d’une économie circulaire. Au-delà de la multiplication des infrastructures d’énergies renouvelables et des objets numériques, dont l’usage mondialisé est extraordinairement énergivore, leur production massive suppose aussi une exploitation intensifiée de l’écorce terrestre et des humains pour extraire les métaux rares indispensables au fonctionnement d’une civilisation ultra-connectée. […] Avec la high-tech, l’espoir d’une économie circulaire s’éloigne à mesure que se complexifient les algorithmes, se miniaturisent les terminaux et se ramifient les infrastructures faisant appel à des métaux de plus en plus nombreux. Moins de 1 % des métaux indispensables aux nouvelles technologies, comme les terres rares utilisées dans les cellules photovoltaïques, les turbines d’éoliennes, les batteries et moteurs des véhicules électriques et les dispositifs d’éclairage, est recyclé à l’échelle mondiale [24] » [1]

C’est en fait assez démagogique : des tas d’études et de publications montrent que ça marche. Tant qu’il n’y a pas 100% de consensus sur son inefficacité, ça vaut le coup d’essayer de la mettre en œuvre. Un peu de foi en l’humanité, que diable !

Énergies

Voilà le genre d’arguments des défaitistes :
Les sources d’énergies primaires se sont toujours ajoutées les unes aux autres depuis la révolution industrielle (exceptée la biomasse dans une moindre mesure). Nous ne sommes pas passé du bois au charbon, du charbon au pétrole, du pétrole au nucléaire, et du nucléaire aux renouvelables (ENR) [2]. Voir effet rebond [4], nous avons simplement continué à augmenter notre usage d’énergie d’une manière croissante. Confronté au choix des anciennes et nouvelles sources d’énergie, nous avons choisi « fromage ET dessert ». La substitution est donc un mensonge : on ne remplace pas une source par une autre [2].
De plus, le mythe de la « substitution » mélange aussi les usages d’énergie, alors qu’il convient de les différencier : la plupart des politiques et écologistes insistent sur la production d’électricité, probablement car le lien électricité-énergie est le plus direct. C’est en fait tout le vocabulaire qui est trompeur : “production d’énergie”, “consommation d’énergie”, “énergies renouvelables”, tous ces termes
violent les lois physiques [20]. Les ENR sont de sources renouvelables, quant à la production/consommation, on ne peut que transformer la forme de l’énergie là où elle est, ou bien la transférer à un autre système, pour l’utiliser [21]. La nature même de l’énergie est en effet qu’elle se conserve. On préférera donc parler d’usage de l’énergie, qui n’est ensuite jamais perdue, mais est dégradée en qualité, donc moins utile pour fournir un travail (entropie croissante). En ce qui concerne l’électricité, elle n’est qu’un vecteur pour transférer l’énergie entre deux systèmes : on peut penser à l’avenir re-développer d’autres vecteurs plus low-techs (hydraulique, mécanique…).
D’ailleurs elle ne représente qu’au maximum 1/3 de l’énergie primaire transformée par les pays développés [
5]. L’usage d’énergie externe est en fait présent partout dans ces pays riches [6], et certains secteurs sont primordiaux pour le bon fonctionnement des autres. C’est le cas des transports (individus + marchandise), largement dominés par le pétrole, et qui représentent environ un autre 1/3 de l’usage énergétique. Ce tiers 100% fossile est donc une condition (quasi) sine qua non pour les autres secteurs ! On utilise aussi beaucoup d’énergie pour la construction, et pour l’agriculture. Ces secteurs sont aussi majoritairement abreuvés en énergie fossile. Pour bien comprendre que l’électricité est loin d’être le cœur du problème, on peut se rappeler que son usage globalisé n’est apparu qu’il y a un siècle environ, alors que l’utilisation massive d’énergie externe non renouvelable la précède de deux siècles (et de renouvelable de… 3000 siècles au moins).
D’autre part, on assiste à un véritable matraquage de la promotion des énergies de sources « renouvelables ». Premièrement, rappelons que toute l’énergie utilisée avant la Révolution Industrielle était déjà de sources renouvelables (forêts exploitées avec parcimonie, vent pour moulin et bateau, Soleil pour chauffer, etc.). Deuxièmement, ce qui est promu sont des nouveaux convertisseurs d’énergie (panneaux solaires, éoliennes …). Ces convertisseurs nécessitent des technologies avancées pour être efficaces, donc requièrent d’extraire beaucoup de métaux rares, qui, en gros, requièrent de faire un « gros trou » [7, 8]. Ces trous sont intégralement réalisés à coup d’énergies fossiles [7] (et d’énergie humaine pour certains métaux, ou dans certains pays ou l’esclavage perdure sous une nouvelle forme). De plus, ils sont en quantité (très) limités, et sont dans la plupart des usages re-dispersés en infime quantité dans les appareils, ou sous la forme d’amalgame [8]. Leur « recyclage » nécessiterait donc des procédés à produits chimiques polluants et chers, en plus d’une grande quantité d’énergie. Ces « énergies » ne sont donc ni « vertes », ni « renouvelables ». A ceci s’ajoute la durée de vie de ces convertisseurs, qui n’excède pas quelques décennies ! [8]
De plus, un nouvel effet pervers est apparu récemment : comme le pétrole est l’énergie des transports par excellence (de par sa sûreté, sa forme liquide, et sa densité énergétique), et qu’il n’a pas pour l’instant de concurrent viable, de plus en plus de géants du pétrole utilisent les énergies « vertes » pour augmenter leur extraction à moindre coût (géothermie pour le schiste, panneaux solaires et éoliennes pour certaines plateformes, voire centrale nucléaire flottante pour l’offshore !)
[9]

© “Un futur renouvelable” (écosociété) [21]

De tels discours sont très convaincants, mais on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres. On a pas le choix de développer à fond les ENR, DONC on va le faire : les perspectives de création d’emploi sont énormes. De toute façon c’est en attendant que fonctionne la fusion nucléaire : même si certains ironisent sur le fait que ce serait “l’énergie du futur, et ça le restera” [15], il faut garder la foi. Nos meilleurs chercheurs et ingénieurs sont sur le coup, et la concomitance avec d’autres révolutions scientifiques nous assurera de maîtriser enfin cette source infinie et d’assurer la paix mondiale, n’en déplaise à certains [16] !

Max Pnsrd
Low-tech lab de Montréal

Biblio :

[1] JM Gancille, “Ne plus se mentir”, Rue de l’Echiquier (2018)

[2] J.B. Fressoz, “L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous”, Seuil (2016)

[3] Brown et al., “Energetic Limits to Economic Growth” (2011), https://academic.oup.com/bioscience/article/61/1/19/303944

[4] Jevons WS. The Coal Question; An Inquiry Concerning the Progress of the Nation, and the Probable Exhaustion of our Coal-Mines. Fortnightly. 1866 Oct 1;6(34):505–7.

[5] TheShiftProject, https://theshiftdataportal.org/ (2020)

[6] Jancovici, “Vous êtes plutôt primaire, ou plutôt final ?” (2014), https://jancovici.com/transition-energetique/vous-etes-plutot-primaire-ou-plutot-final/

[7] Vidal, O., « Matières premières et énergie: Les enjeux de demain » (2018), ISTE Group. Voir aussi https://www.youtube.com/watch?v=TxT7HD4rzP4

[8] P. Bihouix, “L’age des low-techs”, Seuil (2014)

[9] Vincent Mignerot, “Hypothèse du renforcement synergique des énergies” (2017), https://vincent-mignerot.fr/renforcement-synergique-energies/

[10] Boucher & Friot, “Primary microplastics in the oceans”, IUCN (2017), https://www.iucn.org/content/primary-microplastics-oceans

[11] R. Heinberg, “Peak Everything” (2007)

[12] Nathanaël Wallenhorst, “La géo-ingénierie peut-elle modifier les trajectoires climatiques ?” in “Collapsus”, Albin Michel (2020)

[13] F. Schneider, “L’effet rebond” (2003), http://www.decroissance.qc.ca/sites/default/files/journal/Schneider_l_Ecologiste.pdf

[14] “Le gaspillage du recyclage”, reportage vidéo TVA, Québec (2019), https://www.tvanouvelles.ca/2019/09/21/le-gaspillage-du-recyclage

[15] “Dennis Meadows — Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development” (2012), https://www.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA

[16] F. Roddier, « Le syndrome de la reine rouge » (2012), https://www.institutmomentum.org/wp-content/uploads/2013/10/le-syndr%C3%B4me-de-la-reine-rouge.pdf

[17] Jancovici, “L’énergie, de quoi s’agit-il exactement ?” (2011), https://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/lenergie-de-quoi-sagit-il-exactement/

[18] “Recyclage des déchets, les causes d’une crise mondiale”, Financial Times — Londres (2019), https://www.courrierinternational.com/article/recyclage-des-dechets-les-causes-dune-crise-mondiale

[19] “Adopter le zéro déchet”, https://www.zerowastefrance.org/passer-a-laction/adopter-zero-dechet/

[20] “Comment a évolué le concept d’énergie ?” par Etienne Klein (2017), https://www.youtube.com/watch?v=fKfwdsEwYfU

[21] R. Heinberg, “Un futur renouvelable”, traduit de l’anglais (2016), https://banq.pretnumerique.ca/accueil/isbn/9782897195359

[22] (en) EEB, “Decoupling debunked — Evidence and arguments against green growth as a sole strategy for sustainability” (2019), https://eeb.org/library/decoupling-debunked/

[23] “L’inquiétante trajectoire de la consommation énergétique du numérique”, The Conversation (2020), https://theconversation.com/linquietante-trajectoire-de-la-consommation-energetique-du-numerique-132532

[24] Selon le projet de recherche Aster (lancé en 2012) https://anr.fr/Projet-ANR-11-ECOT-0002

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Max Pinsard

Low-techs, solutions basées sur les écosystèmes, biologie/écologie/évolution